Bonjour à tous !
Il s'est prêté au jeu avec honnêteté, apprêtez-vous à tout savoir de Fabrice. Même sa femme, ses enfants et ses élèves vont en apprendre ... bon ok, j’exagère peut-être, mais pour en être certain, je vous invite à lire et découvrir les réponses de Fabrice Makos aux "10 questions" de Planète Karaté.
1. Comment es-tu arrivé au karaté ?
Je suis arrivé au karaté à l’âge de 9 ans. J’étais un enfant qu’on qualifiait de mou et peu affirmé. Mon père voulut que je fasse du judo : du coup, pour m’opposer, mais pas trop, j’ai choisi le karaté. Je savais qu’il y avait des frappes et ça me semblait plus fun que le judo.
2. Qu'est-ce qui anime ta passion pour le karaté ?
Les moteurs changent avec les années, il y en a sans cesse de nouveaux. Il y a eu et il y a entre autres : l’envie de voir la couleur de sa ceinture changer et évoluer, faire de la compétition en individuelle et en équipe, passer du temps avec des amis, apprendre, enseigner, expérimenter, chercher, partager… C’est tellement riche que c’est impossible de tout nommer. Mais actuellement, c’est le partage et la recherche qui m’animent le plus.
3. Quelles sont tes meilleures anecdotes/souvenirs de pratiquant ?
Vu le temps passé sur les tatamis, j’en ai beaucoup, mais parmi les meilleurs il y avait les stages d’été à Biarritz. Des fabuleux moments : des entraînements sur la plage, des moments de rigolades avec les copains, c’était magique ! (Et on avait 20 ans).
L’autre magnifique moment fut le jour ou mon Sensei m’a demandé de donner des cours dans son dojo. Je devais avoir 22 ou 23 ans, j’étais aux anges !
4. Quelle est ta pire expérience de karatéka ?
J’ai eu de moments difficiles, des entraînements très durs, des échecs, mais rien de rédhibitoire ou de traumatisant. Mes échecs et mes réussites participent à ce que je suis aujourd’hui… Alors, non, rien d’horrible, rien d’insurmontable…
5. Qui t'a le plus inspiré et pourquoi ?
Il n’y a pas une personne qui m’a inspiré, mais de nombreuses : il y eut mon premier entraîneur, puis des Senseï que j’ai rencontrés au cours de ma vie. Il y eut mon Sensei, que j’ai suivi et qui m’a le plus formé et marqué. Il y a des gens de ma génération qui sont devenus des amis et que je considère comme faisant partie de ma famille. Et il y eut des gens qui ne font pas partie du monde du karaté et qui ont une force et une puissance de vie ou une volonté qui montre que rien n’est impossible : Nelson Mandela, mère Thérésa, Léon Bressan (le président de mon premier club qui s’est occupé de nous presque jusqu’à sa mort)… Il y a des modèles héroïques et des modèles héroïques du quotidien.
6. Qu'aimerais-tu dire au pratiquant du passé ?
Domo Arigato… Car nous sommes assis sur les épaules de géants. Ce sont des générations de pratiquants, d’experts et de chercheurs qui ont constitué le corpus technique dont nous nous servons chaque jour… Alors merci.
7. Qu'aimerais-tu dire au pratiquant du futur ?
N’arrêtez jamais de passer la flamme ! La technique, le savoir et l’envie, la passion, c’est un passage de témoin sans fin, une chaîne que chacun peut entretenir.
8. Quel est l’exercice que tu souhaiterais voir dans tous les dojos et son opposé ?
Je n’ai pas ce souhait, ni dans un sens ni dans l’autre. Il y a suffisamment de pluralité pour que chacun puisse enseigner et proposer ce qui lui plait, ce qui lui semble pertinent. J’ai simplement l’envie de voir de l’honnêteté intellectuelle dans ce qui est proposé et ne pas faire passer des vessies pour des lanternes.
9. Quelles sont tes autres passions et/ou hobbys en dehors du karaté ?
En dehors du karaté, je pratique et enseigne le Krav Maga. C’est une discipline qui remet les pieds sur terre. J’ai aussi un côté un peu fan de Tech. J’aime bien faire des montages vidéo (souvent en lien avec les arts martiaux).
Mais plus important que tout, j’ai ma famille… c’est là mon véritable point d’ancrage et ma véritable raison d’être et quand je déconne, ils se chargent vite de remettre les pendules à l’heure.
10. Quelle question aurais-tu aimé que je te pose et quelle est ta réponse ?
Sincèrement, je n’ai pas de souhaits particuliers à propos d’une question et de sa réponse. J’ai plutôt envie de dire, laissons faire le temps, laissons faire l’instant et merci pour ton initiative.
Merci beaucoup, Fabrice, d'avoir joué le jeu avec tant de sincérité. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite vivement à vous abonner à sa chaîne YouTube KAMA où il nous parle de ... vous devinez ?😉
C'est donc le 1e à se soumettre à l'exercice, si j'ai bien compris... Un excellent premier choix ;)
RépondreSupprimerMerci, le premier d'une longue série je l'espère 🥋 d'ailleurs n'hésitez pas à à me faire parvenir vos réponses également 😉
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